vendredi 22 juillet 2011

Interlude

Les affaires, ce n'est pas "le monde de "oui-oui"... On l'a encore vu cet après-midi avec des fournisseurs qui trouvent les moyens qu'ils peuvent pour "négocier"  leurs créances, que ce soit le représentant des fournisseurs européens qui prétend "ne plus croire dans le relèvement de Saab" et surtout le crie haut et fort pour... faire pression? Bien sûr que c'est pour faire pression sur Saab, pas pour brosser une analyse financière pour la rubrique économique du Times!

Panique cet après-midi sur Saabsunited encore après le communiqué SWAN/SAAB confirmant une procédure contre Saab Tools.

Et puis dénouement du litige commercial aussi rapidement que la mauvaise nouvelle s'était répandue à travers les tabloïds suédois. Si Saab devait déposer le bilan, en aucun cas ils n'auraient réagi si rapidement pour régler le litige. En coulisses, c'est un bras de fer que Saab essaye d'imposer à ses fournisseurs pour les régler en partie mais établir avec eux des délais conventionnels pour la suite de la production. Pas facile. Aucun des grands fournisseurs suédois de Saab n'a l'intention de mettre Saab en faillite et Saab non plus n'a pas l'intention de déposer le bilan!

... Bref, mon après-midi au boulot en a été bien perturbée; j'ai dû prendre mon portable pour rattraper le temps perdu ce week-end!^^ Besoin de détente ce soir là, pas vous? Allez on fait une pause.

C'est de l'humour dérisoire : Saab est bien vivant!
-;)

5 commentaires:

  1. D'après SU, le gars qui a demandé la mise en faillite de SAAB est le propriétaire d'une petite entreprise qui elle-même est déjà en difficulté et ce bien antérieurement aux soucis de SAAB, plus globalement directement touchée par la crise économique. A priori un financier qui dispose de plusieurs boites... Le phénomène de contagion risque de toucher d'autres petits fournisseurs qui doivent être également dans la même situation économique avec des trésoreries exangues !

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  2. TimR dit de façon implicite que cette pratique par rapport au fournisseur ne lui est pas inconnue, mais ne s'en explique pas... :

    "Some of them wanted information about what Saab Tools actually did… Having worked at Saab I did have some idea about it but I decided that it wouldn’t help Saab to disclose that information to the reporters…"

    Par rapport au phénomène de contagion, je n'y crois que modérément :
    1° soit le founisseur ne veut plus travailler avec Saab et souhaite donc simplement recouvrir sa créance
    2° soit le founisseur veut encore travailler avec Saab, mais a impérativement besoin de recouvrir cet argent pour des raisons financières graves liés à sa propre entreprise
    3° Soit le fournisseur n'a pas immédiatement besoin de cet argent et souhaite attendre que la production de Saab reparte

    Dans les 2 premiers cas, si tous les fournisseurs créanciers engagent une procédure, le risque est qu'à peine la moitié de leurs créances ne soient recouvertes si Saab Tools se mettaient en alors en procédure de règlement judiciaire et qu'un jugement déclarait l'insuffisance d'actifs. Dans la mesure où Saab a des chances de faire repartir sa production, les fournisseurs créanciers ont intérêt à garder cette option pour espérer recouvrir la totalité de leurs créances à terme.

    Il semble que Saab ait encore besoin de temps pour continuer à ficeler son nouveau business plan...

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  3. Le temps jour contre la survie du consturcteur et les rebondissements ne sont pas bon d'un point de vue commercial et ne rassurent pas les marchés, les clients et les fournisseurs. Surtout que dans le même à grand renfort de communication que grâce au dernier accord passé - un de plus ! - SAAB va développer 3 nouveaux modèles... C'est un peu se moquer du monde non !? Pas très crédible. Je pense que l'équipe devrait montrer profil bas...

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  4. Les temps sont difficiles, mais je crois que l'équipe à Trollhättan fait son max pour sortir de cette ornière.

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  5. Que l'équipe fasse son max, c'est son boulot au minimum, on ne les a pas obligé non plus... Plus que le grand public avide de ce genre d'annonces, c'est surtout les banques et les fournisseurs qu'il faut convaincre de poursuivre l'aventure. De toute façon, sans une arrivée massive d'argent - combien 500 millions d'€, 1 milliard d'€ ??? - SAAB se retrouvera forcément dans une galère, pardon un drakkar de plus ! Jusqu'à présent on panse plutôt que l'on soigne...

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