Superbe vidéo WAMWAS à Trollhättan
Cette vidéo de l'Evènement We are many, We are Saab (WAMWAS), ici à Trollhättan, devrait avoir de quoi vous réchauffer un peu le coeur en attendant les vraies bonnes nouvelles... ;)
Un succès avec plus de 40 pays participants et près de 100 manifestations mondiales
Ces rassemblements ont largement surpassé ceux d’il y a deux ans alors que l’organisation s’est faite entre Noël et le Nouvel An à 15 jours à peine de la date…Pour la France, ce sont 433 Saab qui furent enregistrées et plus de 600 personnes qui se sont rassemblées
- PARIS : 207 Saab et plus de 260 personnes
- MULHOUSE: 70 Saab et plus de 100 personnes
- SALON DE PROVENCE : 142 Saab et plus de 220 personnes
- BORDEAUX : 14 Saab et 25 personnes
Ces rassemblements amicaux et spontanés n’étaient en rien la réunion de membres de Clubs de voitures «anciennes». Si l’on pouvait admirer des Saab 92 et 96 voire des Sonett, la majorité des voitures présentes étaient récentes. Saab 9-3, nouvelles Saab 9-5, cabriolet Indépendance. Preuve s’il en était, que c’est l’attachement à leur marque favorite – et la volonté de communiquer cet attachement au monde entier ainsi qu’aux administrateurs – qui fut le dénominateur commun de tous ces Saabistes et non le plaisir de montrer sa dernière « restauration » d’une voiture de musée.
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(...) Mobilisation justifiée par l'aberration de la situation.Qu’une marque qui est viable, qui a de nouveaux modèles qui viennent de sortir, qui a un plan réel pour l’avenir soit acculée à la faillite par son ancien propriétaire, sans aucune échappatoire possible, c’est sans précédent !
L’américain General Motors, qui a détenu Saab 20 ans, entre 1989 et 2009, ne veut pas que la marque soit reprise par des industriels étrangers – notamment chinois – parce que les nouvelles Saab sont établies sur une plateforme General Motors. L’américain s'oppose à ce que cette base technique puisse se retrouver entre les mains d’un autre constructeur.
Des repreneurs sont prêts à éponger les dettes de Saab, à payer les fournisseurs et les salaires des derniers mois, à injecter de l’argent pour faire repartir la production.Mais General Motors bloque la vente. lire la suite sur France Info
Complètement fous de Saab, Tadek Krawczak, sa femme, sa fille, son fils et les trois autres employés "de la petite entreprise familiale" n'osent croire qu'ils sont arrivés au bout de la route, qu'ils vont tout droit dans le mur.
Tadek Krawczak
À moins qu'un repreneur ne se manifeste à la dernière minute, cette marque automobile emblématique suédoise de près de 65 ans devrait disparaître après deux ans d'efforts acharnés pour faire revivre le constructeur.
Au coeur de la tourmente, Tadek, 71 ans, est l'un des deux seuls concessionnaires exclusifs Saab de toute la France. Sous le choc, il lui semble impossible d'enterrer ainsi une histoire de près de 28 ans qui a démarré "sur un coup de foudre".
Alors vendeur chez Renault, il quitte le Nord en 1981 pour travailler à Salon. Il aurait pu "se la rouler" pépère, suivre une trajectoire rectiligne et bien amortie chez ce constructeur. Mais voilà, il croise la route d'une photo.
Surgit "une 900 injection 3 portes turbo 8 soupapes" qui bouleverse tout. C'est cela et rien d'autre. Il ne la prend même pas en main, ne prend même pas le temps de faire un tour avec qu'il décide déjà de tout plaquer. En 1983, il ouvre la concession Tadek... 100% Saab.
"Quand vous vous lancez comme ça, avec un seul modèle à vendre, c'est qu'il s'est vraiment passé quelque chose, proche de l'amour, et que vous y croyez dur comme fer." Comme encore aveuglé, ce Saabiste ne sait comment le définir. "Saab, comme le disait Pascal Légitimus, c'est supérieur aux autres bagnoles."
Catherine, sa fille, qui a rejoint l'affaire en 1986, elle, s'enflamme: "C'est de l'aqualitre qui roule dans les veines. On est dans le registre de l'émotion pure. Tous nos clients ont une relation affective avec leur Saab. Elles sont si atypiques."
Par exemple, lancée après la Seconde Guerre, la 92, dessinée par Sixten Sason, se distinguait par son aérodynamique soignée, référence directe à l'activité aéronautique de la firme.
Au fil des ans, le constructeur suédois a accumulé les modèles de caractère, à l'image de la 99 turbo ou encore de la 900, élevée au rang de mythe dans sa version cabriolet. "On ressent vraiment quelque chose quand on monte dedans", assure Catherine.
Petite anectode... Une fois, une scène de ménage a explosé entre un couple de clients au sujet d'une 900T16. "Madame en était folle, monsieur la détestait. Il a alors accepté de partir avec en balade. Et résultat des courses: il l'a acheté sur-le-champ."
C'était aussi des voitures solides qui étaient conçues pour manger de la route, rappelle Tadek. Et ce n'est pas pour rien que les médecins étaient d'ailleurs les premiers clients de la concession.
Hochant la tête, Catherine lève les yeux au ciel: "Je lui dois la vie, à Saab bien sûr". Une fois, elle a fait une sortie de route avec, à la clef, 8 tonneaux et un dénivelé de près de 150 mètres. "Eh bien, je n'ai eu qu'un seul bleu aux fesses." Avec un habitacle à peine cabossé, la voiture a été exposée à la concession, en preuve vivante de "sa sécurité".
Au fil des ans, Tadek dit s'être constitué une clientèle de véritables adeptes. "Il règne comme un esprit de bikers, mais sans que ce soit un cercle fermé". Il reconnaît toutefois que la marque, durant ces 10 dernières années, a eu du mal à renouveler les modèles. A ce jour, il y aurait un parc automobile de 100.000 Saab en circulation en France. "Je peux vous assurer qu'il y a au moins 5000 personnes qui ne veulent pas changer de marque."... lire la suite de l'article sur Provence.com
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