Interview de l'équipe dirigeante de Saab: à lire !!!
Claude Makowski vient d'envoyer une traduction d’un très long article publié peu de temps avant Noël dans Dagens Industrie en Suède (l’équivalent des Echos pour la France).
L’un des rédacteurs en chef de ce quotidien a eu l’opportunité de rencontrer, lors d’une interview, l’ensemble de l’équipe dirigeante.
Extraits……
Peu de personne ont du quitter l’entreprise…
Un camion stationne à l'arrière de l'usine toutes les quinze minutes pour décharger des pièces neuves pour les voitures.
3.600 personnes vont au travail tous les jours, de nouvelles voitures sortent toutes les heures de la ligne de montage, les pizzas sont toujours commandées dans les pizzerias qui parsèment la ville, les enfants vont toujours dans les garderies, et peu de gens ont été obligés de déménager.
Et le bouillant Victor Muller est toujours sûr de la victoire, même après des prévisions de ventes pour 2010 révisées à la baisse par deux fois pour atteindre le niveau 30.000 à 35.000 voitures cette année - tout en restant à 80.000 voitures l'année prochaine.
"Même si nous n'atteignons pas notre objectif pour l'année prochaine, la société ne fermera pas !» nous assure Victor Muller.
En deça quel volume de vente de l'entreprise ne peut-elle survivre l'année prochaine? 60.000 voitures?
"Cela voudrai simplement dire ne pas atteindre notre objectif, mais il ne mettrait pas en péril l'entreprise. Nous avons une flexibilité qui nous permet d’adapter les coûts aux ventes si nécessaire » explique Victor Muller.
Bien que la prévision de vente ait diminuée (pour 2010), Saab Automobile s'en tient à son business plan. Comment cela peut-il fonctionner ?
Jan Åke Jonsson répond et précise qu'il ya plusieurs facteurs en cause:
"Nous avons réduit tous nos coûts - production, développement de produits, marketing, distribution. Nous sommes beaucoup plus efficaces dans notre développement de produits que durant toute notre période GM. Nous avons également décidé de ne pas mettre en place nos propres filiales sur tous les marchés, mais au lieu de cela d'avoir seulement des organisations de vente »
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"Un autre facteur qui a eu un impact positif est que les pertes de vente les plus importantes se sont faites sur les marchés à faibles marges. Par conséquent, la baisse des ventes ne nous a pas frappé si fort du point de vue financier. Et bien sûr, plus tôt cette année, nous avons bénéficié d'un raffermissement du dollar et d’un euro plus faible. "