"s'il se fie aux signaux suffisamment forts que lui envoie la direction de chez Saab, la solution devrait être proche"et il précise que :
"s'il n'y avait pas de solutions envisagées, ils auraient déjà lancé la procédure"...
via saablog-in
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Une Saab 900 fuyant une tempête (Photo : Inside saab) |
Et qu’en est-il de Saab ?demande Jean-Rémy Macchia dans sa chronique du 1er septembre sur France Info. Il résume la situation de façon lapidaire :
Le constructeur suédois est au bord du gouffre.-
Après le lâchage – lynchage – par General Motors, son ancien propriétaire, les difficultés financières s’accumulent. Faute de paiement, les fournisseurs ne livrent plus l’usine. Qui est quasi à l’arrêt depuis mai.
Pourtant, dans le monde entier, les clients sont là, qui attendent la livraison de leur nouvelle Saab.
Situation absurde : la demande existe. Mais l’usine est bloquée, faute d’argent pour payer les sous-traitants.
Les salaires d'août de Saab n'ont pas encore été versés et nous sommes le 6 septembre. Les syndicats dont le puissant IF METALL s'interroge sur la possible saisie d'une juridiction comme la loi le permet. Cette saisine est nécessaire pour que la société d'un employeur (n'ayant pas payé des salaires dus) soit officiellement déclarée en cessation de paiement et ainsi que les instances sociales de l'Etat puissent ensuite être saisies des demandes de versement d'assurance chômage.
Au-delà de l'intérêt théorique de cette procédure, les délais techniques et les conséquences lourdes font hésiter les syndicats. En effet, à compter de la saisine d'une juridiction par un syndicat, le délai de jugement compte-tenu d'une procédure d'instruction rapide sera de minimum de 5 à 14 jours ouvrés, en moyenne 2 à 3 semaines calendaires. Une fois la cessation de paiement constatée, le dossier est transmis à l'action sociale qui traitera chaque demande de chaque salarié individuellement, soit un délai technique de 60 à 90 jours supplémentaire. En résumé, la procédure ne résoudra rien à très court terme et si le syndicat a des éléments lui permettant de penser des fonds arriveront sous 2 mois pour payer les salaires, il pourra en connaissance de cause ne PAS utiliser cette procédure.
Des pistes de financements possibles ont été couvertes par la presse, mais il est difficile pour moi d'en avoir l'ombre d'une confirmation : on a parlé de 110 millions prêtés par une banque allemande via une prise de participation dans Saab UK (encore un appauvrissement des actifs de Saab...) ; on a parlé d'un virement express de Pang Da de 9 millions d'euros, un autre de Youngman, mais au fond, on ne sait pas ce qu'il se passe, sauf que certains doivent beaucoup transpirer en ce moment au niveau du management Saab-Swan....
L'info du jour vient de TTELA.SE (traduction Google ici) :
L'accent a été mis sur le fait que nous allions essayer d'agir collectivement, mais cela signifie aussi que nous avons un accord que nous devons suivre, a dit le représentant du syndicat et avocat Martin Wästfelt.
Si aucune solution de financement n'est trouvée au cours de la semaine, nous pourrions ensemble, faire une demande de mise en faillite jeudi.
Voilà, je vais pas vous parler de choses que j'ignore. Je n'ai pas de papier à vendre, ni de gros titres à faire. Donc j'attends. Même si c'est dur, très dur et sans aucun doute plus pénible pour les gens de Trollhättan et du réseau. Le pire moment que Saab ait jamais vécu, sans aucun doute.
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